Tristesse d´été
Le soleil, sur le sable, ō lutteuse endormie,
El sol sobre la arena, oh adversaria adormecida
En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
En el oro avivado de tus cabellos por un baño prolongado
Et, consumant l’encens sur ta joue ennemie,
Y, el incienso resumido sobre tu enemiga mejilla
Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.
Combina con el llanto un brebaje amoroso.
De ce blanc flamboiement l’immuable accalmie
Ese blanco resplandeciente de inmutable calma
T’a fair dire, attristée, ð mes baisers peureux,
Te ha hecho decir, entristecida, oh mis confusos temores,
“Nous ne serons jamais une seul momie
“¡Nosotros jamás seremos una momia solitaria
Sous l’antique désert et les palmiers heureux!’
Bajo el antiguo desierto y las palmeras risueñas!”
Mais ta chevelure est une rivière tiède,
Mas tu cabellera es una rivera tibia
Où noyer sans frissons l’âme qui nous obsède
Donde se hunde sin asombro el alma que nos impulsa
Et trouver ce Néant que tu ne connais pas.
a encontrar esa Nada que no conoces.
Je goùterai le fard pleuré par tes paupières
Yo degustaré el fardo lacrimoso en tus mejillas
Pour voir s’il sait donner au couer que tu frappas
Por ver si sabes dar a un corazón que flagelas
L’insensabilité de l’azur et des pierres.
La insensibilidad del azul y de las piedras.
Carlos Saavedra.